Si les ateliers de mécanique et de carrosserie français ont enregistré un chiffre d’affaires inférieur en janvier 2024 par rapport au même mois l’année dernière, Mobilians constate que le panier moyen des clients a augmenté.
Afin d’affiner considérablement l’analyse des données collectées par le syndicat Mobilians et de l’éditeur de logiciels Solware Auto, leur baromètre intègre désormais le nombre d’entrées dans les ateliers français de mécanique et de carrosserie, mais également le panier moyen des clients. Pour le premier bilan publié en 2024, le regard est porté sur janvier par rapport au même mois l’année dernière. 972 ateliers de mécanique et 449 ateliers de carrosserie ont été analysés, un nombre en croissance par rapport à l’édition précédente.
Baisse des chiffres d’affaires
Ce panel d’ateliers de mécanique a enregistré en janvier 2024 un chiffre d’affaires de 62,5 millions d’euros, contre 62,7 millions d’euros en janvier 2023. Les pièces ont moins rapporté (- 0,7 %) alors que la main-d’œuvre a enregistré légèrement plus (+ 0,5 %). Cet inédit baromètre, dans son nouveau format, nous indique que le nombre d’entrées par semaine est en baisse de - 4,6 %, alors que le panier moyen est de 369 euros, soit une augmentation de 4,4 % par rapport au même mois l’année dernière.
La même chose est constatée dans les ateliers de carrosserie, avec un panier moyen de 1 638 euros, en croissance 6,4 % par rapport à janvier 2023. La baisse est pourtant générale dans cette activité, puisque le nombre d’entrées par semaine dégringole de 8,5 %, tout comme le chiffre d’affaires généré par la main-d’œuvre (- 6,5 %). Celui des pièces est en récession de 1,4 %, ce qui donne un chiffre d’affaires global de 12,5 millions d’euros en carrosserie, contre 12,8 millions d’euros en janvier 2023.
Un panier qui augmente au rythme de l’âge du parc
L’augmentation considérable du panier moyen dans les ateliers tricolores est un important point positif. Il pourrait s’expliquer par le fait, selon Mobilians, que le parc automobile roulant est passé de 11,2 ans en 2014 à 12,5 ans l’année passée. « Ce phénomène nous amène à penser que les propriétaires choisissent de réparer plus rigoureusement leurs véhicules pour assurer leur durabilité », poursuit le syndicat dans un communiqué. Il sera intéressant d’étudier les données du mois de février, afin de voir si la tendance est la même.