Sadex est spécialisée dans la rénovation de pièces en fin de cycle de vie.
Malgré l'engouement des dernières années pour le reconditionnement des pièces, les fabricants rencontrent des difficultés à collecter les matières premières nécessaires à leur activité. Les ateliers ont un rôle clé à jouer.
Dans une économie tendue et en quête de pratiques plus durables, le reconditionnement des pièces détachées gagne en popularité. Il est désormais une composante essentielle pour de nombreux acteurs de l'industrie automobile, notamment les équipementiers, les constructeurs, les distributeurs, et même les assureurs. Face à la demande croissante de certains automobilistes, les garagistes se tournent également vers ces pièces moins coûteuses issues de l'économie circulaire.
Certaines entreprises se sont spécialisées depuis de nombreuses années dans le remanufacturing. Prenons l'exemple de Sadex, une filiale du groupe SPMI (Sasic), qui évolue dans ce domaine depuis plus de 50 ans. Elle entretient une collaboration étroite avec les constructeurs dans le cadre de leurs programmes d'échange standard. Sa gamme de pièces reconditionnées comprend notamment les embrayages, les turbocompresseurs et les directions assistées. Ainsi, environ 10 000 kits d'embrayage sont remis à neuf chaque mois.
La collecte au niveau des ateliers comme point de départ
Malgré l'enthousiasme des dernières années pour le reconditionnement des pièces, les fabricants font face à des défis dans la collecte des matières premières nécessaires à leur activité. Les flux de retour de ces pièces usagées doivent encore être organisés, avec comme point de départ la collecte au niveau des ateliers. Ces derniers peuvent se tourner vers des entreprises intéressées pour racheter les pièces mises au rebut. Les acquisitions peuvent se faire en vrac ou selon la référence, comme le souligne Sadex, qui recherche activement des matières premières.
