Seat Mo abandonne les scooters électriques pour passer au quadricycle.
Lors de la présentation des résultats de Seat S.A., Wayne Griffiths, P-DG de Seat et Cupra, a annoncé la fin de la commercialisation des scooters de la gamme Seat Mo. Un coup d’arrêt qui pourrait laisser place à un quadricycle électrique, si l’équation économique est positive.
Seat Mo a du plomb dans l’aile. Les scooters électriques proposés par Seat sous le label Seat Mo n’ont pas eu le succès espéré par le constructeur. Fournis par la firme espagnole Silence, ces deux-roues équivalents 50 cm3 et 125 cm3 ont rencontré des conditions de marchés peu favorables, à l’image d’une année 2023 peu favorable à l’électrique en France sur le marché du deux-roues. Interrogé sur l’avenir de Seat Mo, Wayne Griffiths a annoncé l’arrêt de cette expérience. « Les ventes de scooters ne sont pas en ligne avec nos attentes. Le marché n’a pas été à la hauteur, ce qui n’a pas permis d’atteindre une situation profitable. Nous allons donc arrêter ». Cependant, l’arrêt n’est pas immédiat car les scooters encore en stock seront vendus cette année. De plus, « des discussions sont en cours pour introduire une micro-car dans notre offre mais cette décision n’est pas arrêtée », a précisé le P-DG. En fait, plusieurs projets auraient été examinés chez Seat, dont l’un basé sur la Silence S04.
Un quadricycle mais une vraie Seat
L’arrivée d’un quadricycle concurrent des Citroën Ami, Opel e-Rocks et Fiat Topolino pourrait se baser sur le modèle commercialisé récemment par le constructeur Silence, déjà partenaire de Seat avec ses scooters S01 et S02 re-badgés. Cependant, ce quadricycle ne serait pas un copier-coller mais une adaptation plus poussée. « L’automobile est notre spécialité et si nous proposons un quadricycle, il devra être à la hauteur de nos standards en matière de style, de finition, d’équipements et de sécurité », explique Robert Breschkow, directeur des marques Seat et Cupra pour la France. Cette arrivée paraît plutôt bien engagée, même si Wayne Griffiths a souligné que la décision n’était pas encore prise. « Seat reste une marque de mobilité urbaine et doit continuer à travailler la mobilité au sens large », ajoute le Robert Breschkow.
