... Et ce sont elles qui le disent ! Produit intermédiaire du segment C, venant compléter l’offensive hybride du constructeur tricolore au Losange, le Renault Symbioz E-Tech full hybrid ne cache pas ses ambitions à destination des entreprises et de leurs responsables de parc. Ces derniers lui reconnaissent d’ailleurs bien des atouts...
L’année 2024 n’a pas été de tout repos pour Renault. Outre le lancement de la citadine Renault 5 E-Tech 100 % électrique, l’avènement d’un nouveau Scénic doté lui aussi d’une motorisation 100 % électrique, le restylage du SUV Captur E-Tech full hybrid et la commercialisation du Rafale, la marque automobile française inaugure une nouvelle étape importante dans l’évolution de son catalogue véhicule avec l’arrivée d’un modèle hybride inédit.
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Baptisé Symbioz pour incarner étymologiquement un « vivre ensemble » compréhensible dans toutes les langues, celui-ci entend remettre au goût du jour les caractéristiques de modularité, d’habitabilité et de polyvalence de moutures historiques telles que la Renault 16 ou la Renault 20. Résultant de deux ans et demi de développement, mené parallèlement à la renaissance stylistique du Captur avec lequel il partage une face avant modernisée, le Renault Symbioz E-Tech full hybrid affiche surtout l’objectif de séduire les flottes en tant que chaînon manquant entre le Captur justement et l’Austral.
Les premiers concernés l’ont déjà validé
Alors que le segment C sur lequel il s’inscrit constitue un canal de ventes stratégique car concentrant 40 % du marché des véhicules neufs européen en 2023, le Renault Symbioz E-Tech full hybrid sait que la concurrence sera rude mais avance de nombreux arguments pour se démarquer.
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À commencer par une consommation contenue à 4,7 l/100 km, 1 000 km d’autonomie et des émissions de CO2 évaluées à 105 g/km. Des performances permises par une motorisation hybride établie sur une plateforme dédiée et déjà éprouvée à bord de la dernière Clio en date. Mais aussi et surtout par un poids n’excédant pas 1 500 kg dans sa version 145 ch.
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Cet aspect compact et léger n’empêche toutefois pas le Renault Symbioz E-Tech full hybrid d’avancer un bel espace à bord – sensation maximisée par la présence du toit panoramique Solarbay et une longueur de 4,41 mètres – et un volume de coffre de 492 à 1 582 litres en configuration totalement optimisée avec banquette rabattue. « Une voiture à vivre en phase avec la réalité, plus grosse que le Captur et plus petit que l’Austral » qui a su convaincre Mathieu Charpentier, directeur de la flotte automobile du groupe JCDecaux.
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Le gestionnaire de parc, qui a pu découvrir le Symbioz en exclusivité, souligne aussi parmi ses points forts une dimension économique (avec des TCO maîtrisés), esthétique (avec « de belles proportions et une géométrie globale harmonieuse », selon les termes de Mathieu Charpentier ainsi qu’une couleur de lancement Bleu Mercure inédite donnant aux lignes un tracé organique au gré de la luminosité) et technologique accrue.
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Riche d’une dotation digital intelligente comprenant le Safety Coach (apportant des conseils de conduite aux conducteurs pour plus de sécurité), le système OpenR Link avec Google intégré et presque une trentaine d’Adas de nouvelle génération répondant aux normes GSR 2, le Renault Symbioz répond aux exigences des clients BtoB en matière de services numériques.
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Mathieu Charpentier apprécie également la gamme réduite aux niveaux de finition « sympas », notamment une version Alpine en complément de l’Iconic et de la Techno. Dans un souci de démarche écoresponsable – chère au cahier des charges RSE des entreprises – les cuirs sont remplacés par des tissus animés de surpiqûres et d’évocation de logo faite avec subtilité. Ingéniosité et raffinement qui se retrouvent aussi dans le choix de cacher les échappements, indétectables au premier coup d’œil.
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Reconnaissant le potentiel du Renault Symbioz E-Tech full hybrid au point de tabler sur une première commande d’une dizaine de moutures pour son parc, Mathieu Charpentier pointe néanmoins le risque que ce nouveau modèle vienne cannibaliser les autres produits de la marque, surtout les Captur et Austral entre lesquels il s’intercale. D’autant que, si ses prix ne seront connus que cet été, le Renault Symbioz envisage une grille tarifaire compétitive pour se positionner comme une alternative sérieuse au Toyota C-HR ou au Peugeot 3008. Enfin, le fait que ce SUV compact hybride soit fabriqué à Valladolid en Espagne ne s’impose pas comme un marqueur rédhibitoire pour les responsables de flottes comme Mathieu Charpentier, « même si une production en France aurait été un gros plus », précise ce dernier.