Le développement des bornes à l’intérieur et à l’extérieur des centres Speedy à disposition des automobilistes s’intensifie dans le réseau. Il permet de répondre au nombre croissant de voitures électriques.
© Speedy
Speedy a commandé auprès de l’institut de sondage OpinionWay, une enquête sur « les Français et la réparation de leur voiture » que l’enseigne de réparation multimarque commente. Il apparait clairement que les automobilistes interrogés émettent de nombreuses réticences, principalement financières, lors de l’achat de leur véhicule mais aussi plus tard pour son entretien. Le sondage montre aussi que les véhicules électriques suscitent de nombreuses interrogations, tant à l'achat qu'à l'entretien, qui peuvent être un frein à l’heure du choix entre le thermique et la nouvelle énergie.
Les choix des Français pour un futur véhicule témoignent d’un attachement fort aux voitures thermiques. Ils les placent en premier choix pour un potentiel nouvel achat puisque, en occasion, les véhicules essence obtiennent la première place avec 42 % des intentions. 14 % des Franciliens pourraient opter pour des véhicules diesel neuf contre 24 % des Provinciaux : un écart qui s’explique par l’appréhension, de 82 % des interrogés, d’un manque de bornes de recharge pour véhicules électriques.
De tous les freins à l’achat d’un véhicule électrique, le facteur économique arrive en tête pour 9 conducteurs sur 10. De surcroît, les Français sont, en moyenne, prêts à payer un tarif plus élevé pour l’achat d’un nouveau véhicule électrique que pour une voiture thermique. Cette différence pouvant s’expliquer par une vision à long terme, la voiture électrique permettant à la longue de réaliser des économies financières.
La mauvaise réputation des réparations
Si les Français émettent de nombreuses réticences, principalement financières, lors de l’achat de leur véhicule, ces appréhensions restent présentes au long terme : le coût de la réparation est la principale préoccupation de 59 % des automobilistes sondés, qui sont 1 sur 2 à avoir déjà fait face à un problème de tarif de réparation plus coûteux que prévu lors de l’entretien de leur véhicule. Enfin, un constat préjudiciable pour les garagistes, près de la moitié des Français (47 %) pense qu’un véhicule électrique nécessite plus d’entretien qu’un véhicule classique. Or, le nombre de ce type de véhicule devrait fortement augmenter dans les prochaines années.
• Les détenteurs d’un permis sont également 86 % à émettre des réserves sur l’autonomie des véhicules électriques.
• 1 Français sur 2 interrogé (49 %) a déjà fait face à un problème de temps de réparation trop long pour réparer son véhicule.
• 3 Français sur 10 (30 %) disent avoir déjà manqué d’un garagiste à proximité pour faire réparer son véhicule.
• Plus d’un Français sur 3 (76 %) pensent que les garagistes font payer plus cher l’entretien d’un véhicule électrique et seulement 1 Français sur 2 interrogé pense que son garagiste est capable de réparer une voiture de ce type.
