Spécialisée dans le déploiement de stations de recharge à hydrogène, HYmpulsion a inauguré sa cinquième station dans la Métropole de Lyon et prévoit d'autres nouveautés pour l'année 2024.
Le jeudi 25 avril, HYmpulsion a fait un nouveau pas dans le développement de son réseau en France. Spécialisée dans la fabrication et l’installation de stations hydrogène, l’entreprise française a inauguré une nouvelle station à Vénissieux, sa cinquième dans la région Auvergne-Rhône-Alpes après celles de Chambéry (ouverte en 2020), Moûtiers (2021), Saint-Priest (2022) et Clermont-Ferrand (2023). Comme HYmpulsion l’indique dans son communiqué, il s’agit d’une grande avancée dans son projet avec par la même occasion l’annonce d’un partenariat avec la région Auvergne-Rhône-Alpes et Watèa by Michelin, dont le but est « d’accélérer le développement de la mobilité professionnelle hydrogène ».
Un axe important
Comme l’a expliqué Jean-Christian Beaumont, directeur général exécutif d'HYmpulsion, le reste de l’année 2024 promet d’être chargé avec l’installation programmée de six autres bornes dans les villes de Valence, Annecy, Malataverne, Aubenas, Salaise et Cournon. Deuxième station au sein de la Métropole de Lyon, la station de Vénissieux a une « importance particulière » avant l’installation d’une troisième située à l’aéroport Saint-Exupéry de Lyon. Elle fait également partie de l’axe Lyon-Turin jugé stratégique par M. Beaumont, d’autant qu’HYmpulsion tend à étendre ses activités dans le Piémont (région de Turin en Italie) mais aussi en Suisse, en Allemagne et en Espagne afin de « disposer d’un réseau d’infrastructures cohérent sur les grands axes autoroutiers ».
Un développement sur la « mobilité intensive »
Alors que l’hydrogène est encore en phase de développement en France, Jean-Christian Beaumont assure que les véhicules qui en sont équipés ne seront « pas une alternative mais un complément aux véhicules électriques » grâce notamment à une autonomie plus adaptée aux besoins de certaines entreprises. De son côté, HYmpulsion se focalise notamment sur des véhicules à « mobilité intensive » tels que les taxis, les cars ou les véhicules utilitaires réalisant des trajets transurbains entre Lyon et Grenoble par exemple. À terme, HYmpulsion espère déployer suffisamment de stations de recharge pour globaliser la mobilité hydrogène. « L’idée est qu’un véhicule (à hydrogène) soit en mesure d’aller de l’Est à l’Ouest et du Nord au Sud », détaille Jean-Christian Beaumont.